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Comment compter ses calories pour la musculation : prise de masse, sèche ou maintien
Introduction
Dans l’univers de la musculation, la nutrition représente bien plus qu’un simple accompagnement de l’entraînement : c’est l’élément structurant qui détermine la réussite ou l’échec de vos objectifs. On peut s’entraîner intensément, suivre un programme optimisé, respecter son temps de repos… si l’alimentation ne suit pas, les résultats seront toujours limités. Parmi les fondamentaux de la nutrition sportive, le suivi calorique s’impose comme un outil incontournable.
Mais compter ses calories, est-ce que ce n’est pas réservé aux compétiteurs ou aux sportifs de haut niveau ? Absolument pas. Cette démarche, accessible à tous, est le moyen le plus fiable d’adapter ses apports à ses besoins. Qu’il s’agisse de perdre du gras, de prendre du muscle ou de maintenir sa composition corporelle, comprendre et contrôler son apport énergétique est une compétence clé.
Ce guide complet vous apprendra tout ce qu’il faut savoir pour maîtriser votre alimentation avec précision, selon votre objectif. Nous allons détailler :
- Comment identifier vos besoins énergétiques réels
- Comment créer un déficit ou un surplus en toute sécurité
- Comment suivre votre alimentation au quotidien avec une application comme MyFitnessPal
- Comment éviter les pièges courants (sous-estimation, portions mal calculées, etc.)
- Quels compléments peuvent vous aider selon votre phase (prise de masse, sèche, maintien)
Vous découvrirez également un calculateur personnalisé pour estimer votre métabolisme de base et vos besoins journaliers. Ce guide va au-delà des généralités pour vous donner des outils concrets, validés, et surtout applicables dès aujourd’hui.
Ce principe de base est universel, mais son application doit être personnalisée. En effet, deux personnes de même poids et taille n’auront pas forcément les mêmes besoins énergétiques, selon leur niveau d’activité, leur historique diététique, leur masse musculaire, leur niveau hormonal, ou encore la qualité de leur sommeil.
En apprenant à compter vos calories, vous :
- Comprenez votre alimentation
- Développez une conscience nutritionnelle
- Identifiez les aliments les plus rentables (en calories, en satiété, en nutriments)
- Devenez autonome dans vos ajustements (selon votre forme, votre poids, vos objectifs du moment)
Contrairement aux idées reçues, compter ses calories n’est pas une prison. C’est une phase d’apprentissage, souvent temporaire, qui vous permettra à terme de prendre de meilleures décisions… sans même devoir tout peser.
Définir son objectif : sèche, prise de masse ou maintien
La toute première étape pour bien gérer ses calories en musculation, c’est de définir précisément ce que vous voulez obtenir. « Être en forme » ou « prendre du muscle » sont des intentions valables, mais elles manquent de précision opérationnelle. Ce flou se traduit souvent par une alimentation approximative, et donc par des résultats irréguliers. En musculation, chaque objectif implique un plan alimentaire spécifique.
Sèche : l’art de perdre du gras sans sacrifier le muscle
La sèche vise à réduire votre pourcentage de masse grasse tout en maintenant au maximum votre masse musculaire. Elle repose sur un déficit calorique contrôlé : vous devez consommer moins de calories que vous n’en dépensez, tout en préservant suffisamment de nutriments (surtout les protéines) pour ne pas cataboliser vos muscles.
Un déficit de -300 à -500 kcal/jour est généralement efficace et durable. Il permet de perdre environ 500 g de graisse par semaine. Aller au-delà (-800 à -1000 kcal/j) peut provoquer une perte de muscle, une fatigue excessive, des troubles hormonaux ou une baisse de motivation.
Points clés pour une sèche réussie :
- Fixer un déficit modéré et le suivre pendant 4 à 8 semaines
- Augmenter légèrement les protéines (2 g/kg ou plus)
- Garder des glucides autour de l’entraînement pour préserver la performance
- Choisir une source de graisse de qualité (oméga 3, huile d’olive, oléagineux)
- Inclure du cardio (HIIT ou zone 2) pour augmenter les dépenses sans user le muscle
Exemple : Vous pesez 80 kg et avez un TDEE de 2700 kcal. Vous visez une sèche lente : vous pouvez viser 2200 à 2400 kcal/j. Si vous consommez 160 g de protéines, cela fait déjà 640 kcal. Il vous reste environ 1600 à répartir entre lipides et glucides.
Prise de masse : construire du muscle sans prendre trop de gras
La prise de masse consiste à créer un excédent calorique contrôlé pour favoriser l’anabolisme musculaire. Le but est de permettre à votre corps de disposer de suffisamment d’énergie pour construire du tissu musculaire après l’entraînement, sans se retrouver à stocker de la graisse inutilement.
Un surplus modéré de +250 à +500 kcal/jour est idéal. Il permet de construire du muscle de manière progressive, avec un ratio de prise de masse maigre plus favorable. Aller au-delà expose à une prise de gras rapide, qu’il faudra ensuite reperdre (avec les pertes musculaires associées).
Conseils clés pour une prise de masse propre :
- Privilégier les glucides complexes (flocons d’avoine, riz complet, patates douces)
- Conserver 1,8 à 2 g/kg de protéines
- Fractionner les repas si vous avez du mal à manger assez
- Éviter les excès de sucres rapides et de graisses saturées
Exemple : Pour un TDEE de 2700 kcal, vous visez 3000 kcal/j. Vous consommez 160 g de protéines (640 kcal), 70 g de lipides (630 kcal), et le reste (1730 kcal) en glucides, soit environ 430 g. Cela permet une progression de 250 à 500 g de poids corporel par semaine.
Comprendre le métabolisme basal et le TDEE
Pour ajuster efficacement votre alimentation à votre objectif, vous devez d’abord connaître vos besoins caloriques réels. Cela passe par deux notions fondamentales : le métabolisme de base (BMR) et la dépense énergétique quotidienne totale (TDEE). Ces valeurs vous permettent de définir une base personnalisée, sur laquelle vous allez ensuite ajouter (prise de masse), retirer (sèche), ou maintenir (stabilisation) des calories.
Le métabolisme de base (BMR)
Vous ne prendrez ni ne perdrez de poids, mais vous pourrez transformer votre corps en profondeur : réduction du gras viscéral, maintien de la masse musculaire, meilleure définition.
Le BMR correspond à l’énergie minimale nécessaire à votre corps pour fonctionner au repos. Autrement dit, c’est ce que vous consommez allongé toute la journée, sans bouger, uniquement pour respirer, digérer, maintenir la température corporelle et faire battre votre cœur.
Ce chiffre dépend de plusieurs variables :
- Votre poids
- Votre taille
- Votre âge
- Votre sexe
La formule la plus utilisée pour calculer le BMR est celle de Mifflin-St Jeor :
- Homme : BMR = (10 × poids en kg) + (6,25 × taille en cm) − (5 × âge) + 5
- Femme : BMR = (10 × poids) + (6,25 × taille) − (5 × âge) − 161
Exemple : un homme de 80 kg, 180 cm, 30 ans → BMR = (10×80) + (6,25×180) – (5×30) + 5 = 800 + 1125 – 150 + 5 = 1780 kcal environ.
Le TDEE (Total Daily Energy Expenditure)
Le BMR ne suffit pas, car vous n’êtes pas au repos toute la journée. Pour tenir compte de votre activité physique (professionnelle, domestique, sportive), on multiplie le BMR par un facteur d’activité :
- Sédentaire (aucune activité physique) : ×1,2
- Légèrement actif (marche quotidienne, sport 1–2 fois/semaine) : ×1,4
- Modérément actif (sport 3–5 fois/semaine) : ×1,6
- Très actif (sport intense 6–7 jours/semaine) : ×1,8
- Extrêmement actif (travail physique + sport intensif) : ×2,0
Exemple : notre homme de 80 kg avec un BMR de 1780 kcal et un niveau d’activité modéré (1,6) → TDEE = 1780 × 1,6 ≈ 2850 kcal. Il doit consommer 2850 kcal/jour pour maintenir son poids.
Pourquoi ce calcul est essentiel ?
Sans cette estimation, tout plan alimentaire repose sur des suppositions. Même avec des aliments « sains », si vous dépassez vos besoins, vous prenez du poids. À l’inverse, même avec un régime équilibré, si vous mangez trop peu, vous risquez la fatigue chronique, la fonte musculaire et les déséquilibres hormonaux.
Le TDEE devient donc votre point d’ancrage :
- Pour perdre du gras : on enlève 300 à 500 kcal → déficit contrôlé
- Pour prendre du muscle : on ajoute 250 à 500 kcal → surplus intelligent
- Pour maintenir : on reste à l’équilibre, parfois avec de légères oscillations en fonction des journées
À retenir
Le métabolisme n’est pas figé. Il évolue avec votre poids, votre composition corporelle, votre niveau d’activité et même votre sommeil. C’est pourquoi il est conseillé de recalculer votre TDEE toutes les 4 à 6 semaines, surtout en période de changement d’objectif.
💡 Astuce : intégrez ici un calculateur interactif via Creative Elements pour aider vos visiteurs à estimer leur métabolisme basal et leur TDEE directement depuis la page.
Comment suivre ses calories efficacement avec MyFitnessPal ?
Une fois que vous avez estimé vos besoins caloriques avec précision, la prochaine étape consiste à suivre votre alimentation au quotidien. Pour cela, l’une des méthodes les plus simples, modernes et fiables est l’utilisation d’une application dédiée. Et parmi elles, MyFitnessPal est probablement la plus populaire et accessible, aussi bien pour les débutants que pour les athlètes confirmés.
Présentation de MyFitnessPal
MyFitnessPal est une application mobile (et un site web) qui vous permet d’enregistrer tout ce que vous consommez au cours de la journée. Elle calcule automatiquement vos apports en calories, protéines, glucides et lipides. Sa base de données contient des millions d’aliments (français et internationaux), et il est possible de :
- Scanner les codes-barres des produits du commerce
- Créer vos propres recettes maison
- Répéter facilement vos repas habituels
- Suivre votre poids et vos mensurations
Comment l’utiliser concrètement ?
Voici un pas-à-pas simple pour bien débuter avec MyFitnessPal :
- Téléchargez l’application (gratuite) sur iOS ou Android
- Créez votre compte, entrez vos informations personnelles (taille, poids, sexe, objectif)
- Définissez un objectif calorique journalier basé sur votre TDEE (ou le plan fourni par un professionnel)
- Chaque jour, entrez vos aliments consommés repas par repas
- Analysez les totaux en fin de journée pour voir si vous êtes dans les clous
Astuce : activez les objectifs en grammes pour les macronutriments (dans les paramètres), cela vous permettra de viser une répartition plus précise que le simple pourcentage proposé par défaut.
💡 Calculez vos besoins caloriques quotidiens
Pourquoi c’est efficace ?
MyFitnessPal vous rend acteur de votre alimentation. Il vous permet de visualiser concrètement vos apports, de corriger vos erreurs et d’anticiper les écarts. L'effet est souvent immédiat : vous réalisez que certaines habitudes (sauces, boissons sucrées, petits grignotages) ajoutent des calories invisibles qui freinent vos progrès.
Exemple : vous pensez manger « propre » toute la journée, mais votre cuillère d’huile d’olive sur la salade (+90 kcal), votre smoothie du midi (+150 kcal), et vos noix de l’après-midi (+200 kcal) vous font dépasser votre objectif de 400 kcal… chaque jour.
Erreurs courantes à éviter
- Choisir le mauvais aliment dans la base de données : vérifiez toujours les calories et grammes indiqués, certaines entrées sont mal renseignées.
- Oublier de peser : une portion de riz cru et cuit n’a pas du tout le même poids ! Utilisez toujours une balance de cuisine.
- Ne pas noter les aliments immédiatement : le risque d’oubli est élevé, surtout avec les snacks ou les bouchées prises sur le pouce.
- Ignorer les huiles de cuisson, les sauces, les boissons : elles peuvent représenter plusieurs centaines de kcal cachées.
Faut-il utiliser MyFitnessPal toute sa vie ?
Non, l’objectif est d’éduquer votre œil et vos habitudes. Après quelques semaines à suivre vos calories, vous serez capable d’estimer la valeur énergétique d’un repas sans balance ni appli. Cependant, revenir sur l’app de temps en temps est utile en cas de stagnation, de changement d’objectif ou de reprise après une pause.
Alternatives à MyFitnessPal
L'article n'est absolument pas sponsorisé, mais il faut reconnaître qu'après avoir essayé plusieurs apps, nous préférons MyFitnessPal. Toutefois, ce n’est pas la seule option :
- FatSecret : simple et efficace, avec une base de données correcte
- Yazio : plus esthétique, adapté à ceux qui veulent suivre aussi leurs micronutriments
- Cronometer : ultra précis sur les vitamines et minéraux, recommandé pour les profils exigeants
L’essentiel n’est pas l’outil, mais la régularité et la rigueur dans l’utilisation. Peu importe l’application, si vous êtes constant et honnête dans vos enregistrements, vous progresserez.
Les erreurs fréquentes à éviter quand on compte ses calories
Compter ses calories est une méthode puissante, mais elle n’est pas infaillible. De nombreuses erreurs – souvent invisibles au départ – peuvent compromettre vos résultats malgré vos efforts. Il est donc essentiel d’identifier ces pièges pour les corriger rapidement. Voici les erreurs les plus fréquentes et comment les éviter intelligemment.
1. Ne pas peser les aliments correctement
Le plus grand piège est de se fier à l’œil ou aux volumes estimés. Une « cuillère de riz », une « poignée de noix » ou un « bol de céréales » peuvent varier du simple au double d’une personne à l’autre. Sans balance de cuisine, vous êtes dans l’approximation totale. Un simple écart de 30 à 40 g par repas, répété 3 à 4 fois par jour, peut représenter un excédent ou un déficit de 300 à 600 kcal quotidiens.
Solution : pesez tous les aliments au gramme près pendant les premières semaines. Pesez-les crus si possible, car les poids changent à la cuisson (surtout pour le riz, les pâtes, les légumineuses). Une fois que vous avez acquis une bonne estimation visuelle, vous pourrez réduire cette contrainte.
2. Oublier les calories liquides
Les boissons peuvent faire dérailler une diète sans qu’on s’en aperçoive. Jus de fruits, sodas, boissons énergétiques, café sucré, lait, lait végétal, alcool… tous contiennent des calories, parfois en grande quantité. Même les sauces ou huiles ajoutées à la cuisson doivent être prises en compte.
Exemple : 1 verre de jus d’orange = 110 kcal, 1 bière = 150 kcal, 1 café latté avec sucre = 120 kcal, 1 cuillère d’huile = 90 kcal. Additionnez ces "détails" et vous êtes à +300 kcal facilement.
Solution : passez en revue votre journée type et notez toutes les boissons et sauces que vous consommez. Utilisez une cuillère doseuse pour les huiles et évitez les sauces industrielles.
3. Croire qu’un produit « sain » est automatiquement faible en calories
Les aliments considérés comme « sains » peuvent être très denses en énergie. Avocat, noix, beurre de cacahuète, huile de coco, granola, smoothies… Ces produits peuvent vous faire dépasser votre budget calorique rapidement, même s’ils sont bons pour la santé.
Solution : ne vous fiez pas au marketing ou à la réputation d’un aliment. Vérifiez systématiquement sa valeur énergétique. Les bons aliments doivent s’intégrer dans votre total quotidien sans le faire exploser.
4. Mal ajuster les calories en fonction de l’évolution
Le métabolisme évolue. En période de perte de poids, votre corps s’adapte, devient plus économe, et votre TDEE baisse. À l’inverse, en prise de masse, la dépense énergétique augmente (plus de muscle, entraînements plus lourds). Si vous ne réajustez pas vos calories, vous stagnez ou prenez trop de gras.
Solution : pesez-vous chaque semaine dans les mêmes conditions (à jeun, même jour, même tenue) et surveillez les mensurations. Ajustez vos apports de +/- 100 à 200 kcal en fonction des résultats observés toutes les 2 à 3 semaines.
5. Être trop rigide (ou pas assez)
Certains tombent dans l’excès de contrôle : chaque gramme doit être parfait, chaque repas millimétré. Cela crée de la fatigue mentale, des frustrations, voire des troubles du comportement alimentaire (TCA). À l’inverse, d’autres sont trop laxistes, et notent à moitié, oublient des encas, arrondissent toujours à la baisse… Les résultats sont alors inexistants.
Solution : soyez cohérent, pas parfait. Le suivi doit être précis mais flexible. Autorisez-vous une tolérance de 5 à 10 % sur la semaine. L’objectif est d’apprendre, pas de se punir.
6. Ne pas adapter son suivi selon le contexte
Votre niveau de rigueur doit évoluer selon la phase où vous êtes. En sèche, la précision est cruciale. En maintien ou prise de masse, vous pouvez être un peu plus souple. Certains jours (fêtes, week-ends, voyages), vous pouvez sortir du cadre, à condition d’y revenir immédiatement.
Solution : adoptez un principe de flexibilité stratégique. On ne vise pas la perfection 365 jours/an, mais la constance sur 80 % du temps.
Produits utiles et aliments stratégiques selon votre objectif
Que vous soyez en sèche, en prise de masse ou en phase de maintien, certains compléments et aliments peuvent vous aider à atteindre plus facilement vos objectifs. Encore une fois, il ne s’agit pas de magie, mais de vous fournir les bons outils pour construire une stratégie alimentaire durable et efficace. Voici un guide détaillé des produits les plus pertinents selon votre phase, en incluant à la fois des compléments issus de la nutrition sportive et des aliments naturels.
Pour la sèche
Objectif : réduire la masse grasse tout en conservant un maximum de muscle. Cela implique une bonne satiété, des protéines de qualité, et des aides au métabolisme des graisses.
Compléments utiles :
- CLA (acide linoléique conjugué) : aide à la réduction de la masse grasse abdominale
- L-Carnitine : favorise l’utilisation des graisses comme carburant
- Whey isolate : riche en protéines, faible en glucides et lactose
- Whey native : digestibilité supérieure, pureté protéique
Aliments naturels adaptés :
- Blanc de poulet, escalope de dinde, filet de cabillaud : riches en protéines maigres
- Légumes verts (brocolis, haricots verts, courgettes) : rassasiants, peu caloriques
- Oeufs entiers ou blancs d’œufs : excellents profils d’acides aminés
- Flocons d’avoine, patate douce en petite quantité autour de l'entraînement
- Huile d’olive, huile de colza, avocat (quantité mesurée)
Pour la prise de masse
Objectif : construire du muscle efficacement tout en limitant la prise de gras. Ici, les aliments doivent être plus caloriques, digestes, et riches en nutriments.
Compléments utiles :
- Gainer clean (type flocons + whey + avoine + huile de coco)
- Créatine monohydrate Creapure : favorise la force, la récupération et la volumisation musculaire
- Caséine micellaire : pour une libération prolongée pendant la nuit
Aliments naturels adaptés :
- Riz basmati, flocons d’avoine, quinoa, pâtes complètes
- Viandes rouges maigres, œufs entiers, poissons gras (saumon, maquereau)
- Fruits secs (raisins, dattes, abricots) + oléagineux (amandes, noix, noix de cajou)
- Purée de cacahuète 100 %, lait entier ou boissons végétales enrichies
Pour le maintien et la recomposition corporelle
Objectif : stabiliser son poids tout en améliorant sa répartition masse grasse / masse musculaire. On cherche ici l’équilibre et la régularité avec des aliments rassasiants, peu transformés, et une densité nutritionnelle élevée.
Compléments utiles :
- Multivitamines + Oméga 3 : pour soutenir l’équilibre hormonal et l’immunité
- Caséine micellaire : idéale en collation du soir
- Whey native : parfaite pour maintenir l'apport en protéines au quotidien
Aliments naturels adaptés :
- Fruits de saison (riches en antioxydants et fibres)
- Légumes cuits ou crus à chaque repas
- Légumineuses (lentilles, pois chiches, haricots rouges)
- Viandes maigres, œufs, poisson blanc ou gras selon les besoins
- Produits laitiers fermentés (kefir, skyr, yaourt grec)
En résumé, un bon programme nutritionnel ne se limite pas à compter les calories. Il s’agit de choisir les bons aliments, au bon moment, en cohérence avec votre objectif du moment. Les compléments peuvent vous aider à structurer votre plan, combler vos carences, ou simplifier vos repas, mais ils ne remplacent jamais une vraie alimentation équilibrée.
Faut-il compter ses calories toute l’année ?
La réponse est non, du moins pas de façon stricte. Le comptage des calories est un outil pédagogique, un moyen d’apprendre à connaître ses besoins, les portions, et les apports des aliments. Il ne doit pas devenir une obsession ou un facteur de stress. Une fois que vous avez acquis une bonne connaissance de vos besoins et des portions, vous pouvez passer en mode intuitif, tout en conservant des points de repère clairs.
En résumé :
- Oui, comptez rigoureusement au début pour apprendre
- Oui, reprenez le suivi si vous changez d’objectif ou stagnez
- Non, ce n’est pas nécessaire tous les jours de votre vie
Conclusion
Compter ses calories n’est pas une contrainte, c’est une méthode d’apprentissage. Cela vous permet de prendre le contrôle de votre progression, d’ajuster vos apports, et d’atteindre vos objectifs avec méthode et efficacité. Grâce aux outils modernes, au calcul de votre métabolisme, à une alimentation stratégique, et à une bonne hygiène de vie, vous pouvez transformer durablement votre corps.
La clé ? Être constant, lucide, flexible, et engagé. À vous de jouer !
FAQ – Compter ses calories pour la musculation 🧠
Est-ce que compter ses calories est obligatoire pour progresser en musculation ?
Non, ce n’est pas une obligation stricte. De nombreux pratiquants progressent en s’écoutant et en mangeant « intuitivement ». Mais si tu débutes, que tu stagnes, ou que tu as un objectif précis comme une sèche ou une prise de masse bien contrôlée, compter ses calories reste le moyen le plus fiable d’ajuster tes apports. Cela te permet de mieux comprendre ton métabolisme et d’anticiper tes résultats.
Comment connaître mon vrai besoin calorique journalier ?
Il faut calculer ton TDEE (Total Daily Energy Expenditure), basé sur ton métabolisme basal (BMR) et ton niveau d’activité physique. Des formules comme Mifflin-St Jeor permettent une bonne estimation. Ensuite, tu ajustes selon ton objectif (déficit pour une sèche, surplus pour une prise de masse). Attention : ce besoin évolue si ton poids ou ton activité changent.
Quelle est la marge d’erreur acceptable dans le suivi calorique ?
Tu n’as pas besoin d’être parfait à la calorie près. Une marge d’erreur de 5 à 10 % est tout à fait tolérable si tu es cohérent sur la semaine. Par exemple, être à 2200 kcal certains jours et 2000 les autres reste cohérent pour un objectif à 2100. Le plus important est la constance et l’adaptation progressive.
Dois-je peser tous mes aliments ?
Au début, c’est très utile. Peser t’aide à visualiser les portions, à ne pas sous-estimer certaines quantités (l’huile d’olive, les pâtes, les amandes…). Une fois que tu maîtrises bien les repères visuels, tu peux relâcher un peu, surtout si tu es en phase de maintien. Mais en sèche ou en prise de masse précise, mieux vaut rester rigoureux.
Dois-je inclure les légumes dans le comptage ?
Les légumes verts sont peu caloriques, mais pas toujours négligeables si consommés en grande quantité. Si tu es en sèche stricte, il est préférable de les inclure dans le calcul. En maintien ou en masse, tu peux les laisser de côté à condition de ne pas exagérer (200 g de brocolis, pas 1,5 kg !).
Comment gérer les repas à l’extérieur ou les plats préparés ?
C’est plus difficile, mais pas impossible. Utilise MyFitnessPal pour estimer à partir de plats similaires, garde un œil sur les quantités de lipides et ajoute une marge d’erreur. Si tu sais que tu manges à l’extérieur le soir, compense dans la journée avec des repas plus simples.
Peut-on compter les calories en musculation sans MyFitnessPal ?
Oui. Tu peux utiliser une feuille Excel ou même un carnet. L’important est de connaître les grandes lignes de ton apport calorique et de tes macronutriments. Des outils comme FDDB, Yazio ou FatSecret sont aussi des alternatives. Le plus important : trouver un outil qui t’aide à rester régulier.
Faut-il ajuster ses calories toutes les semaines ?
Pas forcément. Si ton poids ou ton physique évoluent bien, tu peux rester sur les mêmes apports plusieurs semaines. En revanche, si tu stagnes, que tu perds trop vite ou pas assez, il faut ajuster. Le bon rythme ? Évaluer les résultats tous les 10 à 14 jours avec objectivité.
Est-ce que je dois compter les calories même en prise de masse ?
Oui, et c’est même encore plus important si tu veux éviter de prendre trop de gras. Beaucoup mangent « plus » en espérant que ça suffise, mais ils sous-estiment ou surestiment leurs apports. Un léger surplus contrôlé (ex. +300 kcal/jour) est idéal pour une prise de muscle propre.
Compter ses calories, ce n’est pas un peu obsessionnel ?
Bonne question. Ça peut le devenir si on s’enferme dans le contrôle permanent. Mais utilisé intelligemment, c’est un outil pédagogique qui te donne de l’autonomie à terme. Tu apprends à connaître ton corps, à faire des choix alimentaires, à estimer les portions, à écouter tes sensations. Et tu peux t’en détacher ensuite.